Le peuple d'Israël, dans la vallée de Lechi, cultivait un terrain pour en récolter les lentilles et s'en nourrir.
Ces légumineuses étaient un aliment de base en Israël, essentiel à la subsistance quotidienne des familles. En défendant ce champ, Shamma défendait l'essentiel pour son peuple : sa vie.
Cette modeste terre était un jardin indispensable à cultiver pour vivre. Shamma défendait la vie de son peuple et la sienne ! Dieu voulait les faire prospérer. Il avait un bel avenir pour eux.
Que représente le terrain de Shamma ?
Ce jardin de graines représente notre vie, c'est-à-dire, notre corps, nos pensées, nos sentiments, nos qualités, nos facilités (nos dons) et un bel avenir que Dieu veut pour nous.
Les Philistins sont les ennemis du peuple d'Israël, aimant le piller (le détruire). Ils représentent des envahisseurs, ceux qui veulent nous faire du mal. Ils sont malveillants.
Shamma s’est positionné dans son jardin, ne laissant personne l’envahir et le saccager. Il était seul contre beaucoup, sa seule défense était l’épée et Dieu lui a donné la victoire. Mais nous, c’est différent, nous ne pouvons pas nous défendre avec une épée. On peut le faire autrement.
Notre tâche à nous, c'est d'empêcher que l'envahisseur nous envahisse et nous fasse du mal !
Pour illustrer cela, vous pouvez faire une petite expérience :
Matériel :
- Une petite nappe (le jardin précieux de ma vie)
- Des graines de lentilles
Explication
- La nappe, c’est votre jardin.
- Les lentilles ou autre : votre nourriture (comme le peuple d’Israël)
- Le moniteur est l’ennemi
Application
- Vous mettez la nappe par terre et y mettez des lentilles dessus
- Le moniteur va marcher sur la nappe et se mettre à piétiner les lentilles
Les enfants vont sûrement réagir en étant outré de voir les lentilles des choses qui se mangent être piétinées.
Comment as-tu ressenti cette expérience ?
Les lentilles étaient écrasées, n’étant plus bonne à être cuites, ni mangées !
L’envahisseur, ce sont des personnes qui par leur mot, leur geste intentionnel ou pas nous blessent, nous font du mal.
Dieu nous aime et nos vies sont précieuses à ses yeux. Nous sommes sa création. Nous ne sommes pas n’importe qui. Il veut nous apprendre à nous protéger.
Comment ne pas se laisser faire ?
Dessin explicite :
Il faut mettre des barrières, c’est-à-dire exprimer nos limites. Il faut communiquer nos intolérances, ce que l’on ne veut pas :
- Dire : « non ».
- Dire : « stop ».
- Ou Fuir.
Devant l’adversité, nous avons le choix et le droit de dire :
- Non, à ce que l’on ne veut pas
- Stop, à ce qui nous blesse
- Fuir, si la situation est dangereuse
- Chercher du secours auprès d’une personne de confiance
Jésus nous aide à mettre des barrières, des limites au mal que nous font les autres.
Prière
- Merci Jésus, car tu es toujours là avec moi dans toutes les situations.
- Tu es avec moi, pas contre moi.
- Je te remets toutes les situations difficiles que je vis.
- Tu es le meilleur défenseur au monde. Je te demande de me montrer comment réagir envers un offenseur.
- Merci parce que tu me sauves de situations difficiles. Je peux avoir la victoire grâce à toi.
Défi
Cette semaine, tu peux exprimer dans le calme tes limites, afin de te faire respecter.
Qu’est-ce que Dieu dit de moi ?
…Je suis une créature si merveilleuse. Psaumes 139 :14
« Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. » Jérémie 29, 11.
Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux. » Matthieu 10, 29-31
Dieu nous aime et nous voit comme ses enfants héritant du Royaume de Dieu. Nous sommes ses princes et princesses. Tu as de la valeur pour Lui.
Pour mieux comprendre
- Imagine que tu es propriétaire d’une belle maison avec un jardin fleurit qui sent bon. Ce jardin n’a pas de barrière.
- Un jour une personne avec son chien sans laisse se balade dans ton quartier et arrivent vers ton jardin. La personne laisse son chien entrer dans ta propriété et le chien fait ses besoins dans ton jardin.
Comment vous réagis-tu ? Comment peux-tu te protéger de cela ?
Tu pourrais mettre une barrière, mettre un panneau interdiction au propriétaire du chien pour qu’il arrête de le laisser venir dans ton jardin.
C’est la même chose pour ta vie, ton corps, ce qui t’appartient. Tu dois le protéger de ce que tu ne veux pas.
Quelles sont les situations ou les autres peuvent m’envahir et comment je montre mes limites ?
- Prendre ma gomme, mes crayons sans mon autorisation. (Je ne suis pas d’accord que tu le fasses sans mon accord. Merci de me respecter).
- Dire du mal de moi à la récréation. (Je suis triste de ce que tu me dis, mais je ne suis pas défini par toi).
- Des copains te proposent de voir des trucs sur un portable qui ne sont pas beaux ou que tes parents ne te permettraient pas de voir. (Dis-leur que tu ne veux pas le regarder et va vers un adulte).
- Se moquer de moi lorsque j’ai dit une mauvaise réponse à un enseignant tout haut. (Vous n’aimeriez pas que l’on se moque de vous si vous étiez à ma place. Je suis là pour apprendre comme vous. Tout le monde peut se tromper, il n’y a aucune honte à ça).
- Me défiant à soulever ma jupe en me disant « tu n’es pas cap », alors que je ne le veux pas ! (Je ne le ferai pas, car mon corps m’appartient. Tu peux penser ce que tu veux de moi). Allez vers un adulte de confiance et en parler.
- Un inconnu me propose un bonbon ou quelque chose que j’aime et il veut que je monte dans sa voiture pour me le donner. (Non. Laissez-moi. Fuir. Aller en parler à un adulte de confiance)
- Un parent ou ami te fait des gestes que tu n’aimes pas. Je n’aime pas ce que tu me fais. Laisse-moi. Pars de là. Va vers un adulte de confiance et lui en parler.
- Si une situation est particulièrement difficile à vivre, cherche du secours auprès d’une personne de confiance et raconte-lui ce qui t’est arrivé.
Discutez avec les enfants de situations qu’ils ont rencontré.
Prière
Seigneur, je te remets cette situation. Merci parce que tu m’aides à m’en sortir. Je veux te la remettre afin que tu agisses et change les choses.
Défi
Cette semaine, si tu rencontres une situation comme ci-dessus, mets en pratique des choses pour te faire respecter en tant qu’enfant de Dieu et de son royaume, car tu as de la valeur.
Est-ce que je suis seul dans des situations d’offenses ?
Non, je ne suis pas seul, car Dieu est avec moi.
Sa Parole me le dit :
L’Éternel est au milieu de toi comme un héros qui sauve. Sophonie 3 :17
Si Dieu est avec moi, qui sera contre moi ! Romains 8 :31
C’est le Saint-Esprit qui est avec moi. Je ne le vois pas, mais il en pour moi, pas contre moi.
Le Saint-Esprit en grec veut dire : consolateur, avocat, défenseur, bouclier, etc.
Quel est ce mot grec ? On va le découvrir par un jeu de charade.
Charade
- Mon premier est une empreinte de mon pied qui avance. (Un pas)
- Mon deuxième est un plat qui se mange en Suisse avec des cornichons et des pommes de terre. (La raclette).
- Mon tout résume l'action du Saint-Esprit
Le mot est « paraclet ».
Cela ressemble au mot : paravent, (qui protège du vent), parasol (qui protège du soleil), parapluie (qui protège de la pluie).
Chaque objet protège de quelque chose.
Le paraclet (le Saint-Esprit) me protège des forces ennemies, il est mon défenseur.
Comment peut-il me défendre ?
Je lui confie ce qui me fait du mal. Lui demande de me consoler et me défendre.
Demander aux enfants comment le Saint-Esprit peut intervenir ?
- En me disant dans mes pensées comment intervenir (dire non, stop ou fuir)
- Envoyer quelqu’un qui va me défendre
- Faire que la situation ne soit plus problématique.
- Il peut me surprendre dans sa façon d’agir.
Prière
- Merci Seigneur, car tu es là avec moi dans mes problèmes.
- Je te remets mes soucis en te disant d’intervenir d’une manière ou d’une autre. Je m’attends à toi.
Défi
Cette semaine, tu peux remettre une situation difficile à Dieu, afin que par son Saint-Esprit, ton défenseur te protège, et agisse en ta faveur ! (Pour autant, tu demandes quoi fait au Saint-Esprit et il te dira par des pensées, par exemple, de fuir une situation, de te protéger, de dénoncer la situation à des personnes de confiance, etc.).
Shamma a combattu l’ennemi jusqu’à ce que Dieu lui fasse remporter la victoire.
Est-ce que je dois aussi combattre, me défendre par la violence ou me venger ?
Non. Dieu dit dans Deutéronome 32:35 : C'est à moi qu'appartient la vengeance.
Dans l'histoire, Dieu permet à Shamma de combattre. Dieu lui avait donné des capacités physiques incroyables : la volonté, la force et le courage pour le faire.
Mais, aujourd'hui, Dieu ne nous demande pas de combattre cette manière-là. Jésus est venu pour amener le salut à tous, même notre ennemi ! Jésus veut changer le cœur de notre ennemi, afin que celui-ci aime Jésus.
Mais si mon ennemi m'a blessé, fait du mal, que faire ?
Je dois remettre à Dieu ma blessure, ma souffrance. Lui demander de me défendre, me protéger. Fuir s'il le faut, si cela me met en danger, ou me séparer de mon envahisseur si c'est possible et laisser Dieu agir sur mon ennemi. Il le fera bien mieux que moi.
Nous avons une arme redoutable, c'est celle de la PRIÈRE.
Prier pour ceux qui nous font du mal, apporte plus que la vengeance. Il veut se révéler à eux, transformer leur cœur et du coup la situation changerait. Souvent, il faut persévérer avant de voir la victoire de Dieu.
Dieu dit dans sa parole dans Matthieu 5 :44 : Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent.
Faut-il aimer ce que l’ennemi nous fait ?
Non bien-sûr.
Dieu ne nous demande pas d’accepter ou de cautionner le mal que fait notre ennemi.
Il y a une différence entre la personne (ce qu'il est) que nous sommes appelés à bénir et ce qu’il fait (son action).
Dieu nous demande de le bénir, d’aimer sa personne, mais pas le mal qu’il fait, afin qu’il soit touché et qu’il connaisse Jésus. Que Dieu transforme son cœur, afin qu’il devienne ami de Dieu et fasse le bien !
Bénir, c’est dire et faire du bien de la personne.
On est appelé à bénir notre ennemi jusqu’à ce que Dieu le transforme à son image. Il est une création de Dieu, c’est le mal en lui qui lui fait faire de mauvaises choses.
Cela peut durer un certain temps, mais n’arrêtons pas, comme Shamma, persévérons et il y aura une grande victoire.
Dieu est plus fort que tout et il va intervenir.
En attendant, il faut donner chaque sentiment par lequel nous passons à Dieu et lui dire, lui crier tous les jours que Dieu intervienne pour que la situation cesse.
Bien-sûr, si une situation te met en danger, tu dois fuir et te protéger en le disant à quelqu’un de confiance. Mais continue de prier pour lui.
Prière
Je te remets Seigneur cette personne qui me fait du mal. Je te remets toutes les paroles ou actes blessants qui me font mal. C’est toi qui vas intervenir bien mieux que moi afin que tu transformes son cœur !
Défi
Cette semaine, tu peux bénir une personne qui te pose un problème, jusqu’à ce que Jésus la touche et que la situation change.
Est-ce que Dieu me demande de faire un acte de bienveillance envers la personne malgré la situation ?
Dans l'histoire, nous voyons que Shamma n'a pas voulu s'enfuir, mais a pris la défense de son peuple et sa possession (son champ), sa vie (son moyen de subsistance).
Comment aider celui qui vit une situation difficile ?
Si je vois qu’un copain ou une copine est malmenée par d’autres. Je ne veux pas la laisser seule. Je vais intervenir pour l’aider à se défendre.
Défendre quelqu’un, c'est être comme un frère. Il y a un mot pour le résumer. Vous allez le découvrir par une charade :
- Mon premier est la première lettre de l’alphabet.
- Mon deuxième est une note de musique.
- Mon tout est quelqu’un sur qui on peut compter.
Un ami !
Dieu nous dit dans Proverbe 17 :17 :
L'ami aime en tout temps, et dans le malheur, il se montre un frère.
L’ami est celui qui aime et essaie d’aider l’autre lorsqu’il passe par des moments difficiles.
Se montrer un frère cela veut dire quoi ?
Laisser les enfants répondre.
Le consoler, lui remonter le moral, le prendre dans les bras, prier pour lui, l’écouter, etc.
Comment défendre celui qui est une victime ?
Je demande à Dieu ce que je dois faire. Il va me montrer par des idées claires ce que je dois faire, comme :
- Consoler la personne ?
- Défendre sa cause devant les personnes méchantes ?
- L’éloigner des personnes malveillantes ?
- Chercher du secours ?
- Parler de ce qui se passe à une personne de confiance ?...
Tout cela, c’est le Seigneur qui va me le montrer.
Je veux prier pour elle et qu’elle puisse découvrir que Jésus intervient dans sa situation et qu’il l’aime.
Prière
Merci Seigneur parce que tu nous donnes des amis qui nous aident dans nos situations difficiles.
Seigneur, je veux être un ami pour quelqu’un d’autre. Mais plus encore un frère ou une sœur de cœur.
Défi
Cette semaine, tu peux aider une autre personne dans la difficulté de prier pour elle, afin que sa situation change et qu’elle découvre Jésus qui intervient pour elle et la sauve.
Concrètement, c'est quoi un "envahisseur" ?
Les envahisseurs, c'est comme les Philistins de cette histoire. Ils ont envahi le champ des hébreux pour détruire leur récolte et les affamer. L'envahisseur empiète sur le terrain de l'autre (qui représente : sa vie, son corps, sa manière de penser, etc.), sans lui demander son avis.
Un envahisseur, c'est quelqu'un qui ne va pas respecter l'autre (son matériel, son avis, son caractère, son corps ou sa manière de penser, etc.). Il ne demande pas à la personne en face, son avis, il peut lui prendre du matériel, l'obliger à faire quelque chose sans qu'il soit d'accord. Cela peut se faire de manière anodine dans des gestes du quotidien : prendre un stylo de sa copine sans demander, par exemple.
Mais cela peut aller bien plus loin, comme soumettre l'autre à sa manière de voir, l'intimider, l'insulter, le dénigrer, l'humilier, lui faire des chantages, des menaces, le frapper ou lui demander de dire, de faire une action irrespectueuse sur lui ou un de ses camarades. Ce sont des actes de malveillance.
Si cela dure dans le temps, on appelle cela du harcèlement, voire de la maltraitance.
Comment contrer l'envahisseur ?
Savoir que ce n'est pas normal que l'autre vienne sur mon "terrain" à moi, sans me demander ni respecter mon avis.
Reconnaître que j'ai été victime d'envahissement pour ne pas le reproduire (devant Dieu, le verbaliser, demander pardon de s'être laissé envahir, recevoir le pardon de Dieu, recevoir sa guérison, se placer sous la protection de Dieu, lui demander son aide, mais placer des barrières autour de nous pour nous protéger (dire stop, non ou fuir, trouver une personne de confiance qui peut nous écouter, nous comprendre et nous protéger).
Montrer que nous ne sommes pas d'accord. Le faire savoir de manière verbale par : un "non", un "stop" ou fuir la situation.
En parler avec mes parents ou une personne de confiance pour savoir comment être aidé.
Déposer toutes amertumes, colères, souffrances, blessures à Jésus, le laisser s'occuper de nous.
Bénir la personne qui nous a fait du mal (sans cautionner le mal), afin que Dieu la touche et change son cœur.
Mais parfois, je peux me trouver du côté... de l'envahisseur ! Eh ! oui !
Je peux être irrespectueux envers ma famille, mes frères et sœurs, mes copains et copines de classes, mes voisins, mes enseignants, des animaux, etc.
Quelles sont les causes de mon envahissement ?
- Par facilité : Je peux prendre la gomme du voisin, parce que j'en ai besoin rapidement. Je ne me préoccupe pas de retrouver la mienne... et prends ce qui ne m'appartient pas, sans le demander.
- Avoir déjà été envahi par un membre de ma famille, un ou des amis proches et je pense que c'est juste. Je ne me rends pas compte que je ne respecte pas l'autre. Je suis ou deviens envahissant, voire malveillant(e), car moi-même, j'ai été victime de malveillance.
- Les autres m'influencent beaucoup et je me laisse entraîner par les copains envahisseurs, parce que je veux être accepté de leur bande.
- Par supériorité et égoïsme : Je demande de l'argent à un copain, soi-disant que je lui rendrai plus tard, mais en fait, j'abuse de sa confiance et je vais dépenser l'argent qu'il m'a donné pour m'acheter quelque chose dont je n'ai pas vraiment besoin.
- Par méconnaissance, ignorance.
- Par malveillance consciente : Je mesure ma valeur par le pouvoir que j'ai sur les autres, la force ou la soumission des autres face à moi.
- D'autres causes...
Mais alors que faire pour que je ne le sois pas ?
Dieu nous dit dans Matthieu 22:39 : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" et dans Jean 13:34 : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé.
Quel défi !
Je peux devenir méchant, intolérant ou mal attentionné envers les autres, envers... mon prochain !
Dieu me demande de rester dans mes limites, de mon territoire, mon jardin et ne pas envahir les autres. Dieu le fait pour moi, je peux le faire pour autrui.
Il pourvoit à tous mes besoins. Je n'ai pas à empiéter l'autre. Il est mon Dieu. Il m'aime.
Qu'est-ce qui me pousse à respecter l'autre ?
Laissez les enfants répondre.
Voir l'autre comme une créature de Dieu, qu'il a beaucoup de valeur à ses yeux tout comme moi. Il est aussi fait à l'image de Dieu.
L'autre a du potentiel ! Il mérite autant que moi à de la considération, au respect, à la tolérance, à l'amour de Dieu !
Je peux demander pardon à la personne que j'ai blessée ?
Réparer ma mauvaise action ?
Demander au Seigneur de changer ma motivation, ma jalousie, mon amertume, ma colère, ma méchanceté...
Que le Seigneur change mon cœur !
Prière
- Je te remercie, Seigneur, pour ta bonté envers moi, mais aussi pour les autres qui sont différents de moi, mais à ton image.
- Pardon Seigneur si j'ai envahi le terrain de l'autre, si je ne l'ai pas respecté. Si je lui ai fait subir du harcèlement avec des amis. Je regrette. Merci de changer mon cœur, afin qu'il te ressemble.
Défi
- Cette semaine, je peux bénir l'autre, prier pour lui.
- Je veux me retirer ou m'éloigner de bandes de copains ou copines qui ne respectent pas les autres.
- Être un semeur de graines de bénédictions autour de soi ! (Semer des mots de bienveillance, d'affection, d'encouragement, de respect, de bonté, de paix, de joie, etc.
(Ateliers correspondant à cette valeur de foi : atelier origami : faire une pochette à graines et atelier bricolage : tableau de graines)
https://www.bible-notes.org/article-479-shamma.html
https://ministryvoice.com/fr/who-was-shammah-in-the-bible/
Nous avons à nous défendre contre toute forme d'abus sur nos vies.
Les abus sont un sujet vaste et délicat.
C'est en premier lieu aux parents de parler de ce sujet et de leur montrer comment se défendre ou s'affirmer.
Les enfants peuvent subir des abus par diverses circonstances, comme : des paroles méchantes, celles sur les réseaux sociaux, des humiliations,
des gestes durs, du harcèlement psychologique, physique, voire sexuel.
Aussi, on a souvent dit que le chrétien est synonyme de paillasson ! Vous pouvez en parler avec les enfants et voir comment éviter de l'être... Nous voulons plutôt être des tapis volants !
Par l'histoire, on apprend que Shamma défend son champ de lentilles (que représente notre vie) contre l'ennemi.
Les enfants peuvent apprendre à se défendre en disant : "non" ou "stop" ou fuir à toute forme de méchanceté, trouver une personne de confiance à qui on peut parler ou de crier à Dieu de leur venir en aide.
De trouver des personnes de confiance à qui ils pourront se confier.
https://www.freebibleimages.org/illustrations/ed-mighty-men/
Vidéo 2 (en anglais)
https://www.youtube.com/watch?v=0iELvPAGzHg
Vidéo 3 (en anglais)
https://www.youtube.com/watch?v=uG0ty7260v4
Vidéo 4 (en anglais)
https://www.youtube.com/watch?v=QTzHXrlrvUc
Mime 5 (Interprétation en anglais)
https://childrenschapel.org/biblestories/beanpatch.html
Objets 6 : Des images d'un champ de lentilles, un paquet de lentilles, des sandales (le peuple hébreu qui part en courant), une épée (parole de Dieu), un drapeau armoirie de Juda (victoire donnée par Dieu et affirmation : la terre est à moi et à mon peuple).
Playmobil 7 : Shamma (et son épée ou sa bêche ?), le peuple d'Israël qui jardine, les Philistins, un tissu carré vert (le champ de lentilles), un tissu brun, le camp des Philistins.
Micro-trottoir ou Interview 8 : Questions à poser aux enfants sur le déroulement de l'histoire et sur les sentiments des personnages.
Marionnettes 9 : Si vous en possédez.